Humeurs d’amour triples
- fredericlosfeld
- 1 juin 2014
- 1 min de lecture
La douceur dure
L’âme ourmeurt
Et le mur mure
La passion passe
Les fruits mûrissent
Et la peau pourrit
Mais l’avis lave la vie
Et le temps porte au temple
La renaissance des sens
Les corps mourant dès leur naissance gémissent
Volant d’errance,
Criant d’en jouir,
Au hasard des erreurs de l’existence
L’éternité n’en finit pas
Cours, instant, cours
Et ne t’arrête pas
La cerise érige
La langue alanguie
Au contact de la gangue
S’ouvre l’humide interdit
La Pangée à son apogée
N’avait pas plus d’unité qu’eux d’eux
Ô vulve pulpeuse que le vent lave et séduit
Sous la voûte iliaque, l’ovule de liquide séminal s’enduit
Apaisés, leurs corps amarrés, sa main à lui sur son flanc de perle et chaud.
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