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Hémologismes : un sang nouveau dans l’écriture

Il récitait des poâmes pour s’embaumer les pensines, elle pamoisait. L’affaire était dans la poche hémophile. Il vola à ses lèvres le plus purpurant des baisers, enfermant dans sa cage thoracique l’assimoir à double tour. Puis il enfilocha son engin de mors qui hennit au pas fou apposé.

Emportant avec lui son larcin bulancolique et maciférant au fin fond de l’embronnoir, il décapilota sans foudre et serein car des avieilles tournoyaient autour de lui en couinant des essaims. Ça fulmoyait l’hémoglobule, ça pissait le sens à mourir.

Elles voulaient telles des furies lui harnacher les poils qu’il avait hasardeux et savanesques, éparmoncelés à tout crin à la surface de son corps. Encore une formule évaseuse qui fait mouche, se dit-il, tacouinant le gardon d’un tactactac de la bouche, à la pêche d’un bon mot de Brie, région bien connue pour ses odoriférantes créations.

Enfintement, le dénouage de cette histoire globuleuse et blanche à rivets, car il était seul : il s’ennuierait au fond d’un pays sage jusqu’à en pourrir de soif, seul et abandonné en territoire de haine totale. Un poâme, un bézé, des laivres, du sang, à quoi bon : sans ailes, comment aimer ?


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